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                         GEORGES DE CHALLANT                 277
 velie en arriva à Lyon le 13 janvier 1510. Le jour même,
 suivant l'usage, le chapitre se réunit, déclara sa terre divi-
 sible entre les habiles, conféra, à la considération du roi,
 son canonicat à Jean Mitte de Chevrières et donna la mai-
son de Savoie à Jean Maréchal.
    Restait à assurer l'exécution de ces diverses ordonnances :
étant donné l'esprit processif de l'époque, ce n'était pas une
 petite affaire.
    Dès le 18 janvier, cinq jours après, le chancelier ayant
donné lecture de la division de la terre, et indiqué la part
que chacun devait prendre, le précenteur s'oppose à
l'admission de ce partage, basant son opposition sur le titre
de doyen donné à Geoffroy de Pompadour, chanoine de
Lyon et évêque du Puy, titre qu'il ne veut pas admettre.
Protestation semblable est formulée par le procureur
d'Antoine d'Estaing, chanoine de Lyon et évêque d'Angou-
lême, qui se prétend lui-même doyen et n'entend pas
qu'un autre en prenne le rang. Le 20, on commet l'archi-
diacre et le chantre pour visiter et faire leur rapport sur
les meubles laissés à Rochetaillée et les réparations néces-
saires audit lieu. Une autre difficulté surgit à propos delà
chanoinie elle-même. Le 16 mai, un procureur de Charles
de Montchevallier, protonotaire apostolique et chambrier
secret du pape, présente des lettres apostoliques lui confé-
rant le canonicat de G. de Challant : on lui répond que le
chapitre en a déjà pourvu Mitte. Mais cette réponse ne le
satisfait pas ; il engage un procès qui se termine seulement à
son décès. Jean Mitte fait annoncer ce décès au chapitre du
20 octobre 1511, et, sur sa demande, on lui confère à nou-
veau le droit que Montchevallier pouvait avoir à ce cano-
nicat. Le 22 novembre 1513 la chanoinie de G. de Challant
fut encore requise, en vertu de bulles apostoliques, par
 N° ;.— Novembre 1S98.                                  20