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27O.                GEORGES DE CHALLANT

leront avant qu'il fasse de nouveau acte de présence au
 Chapitre.
    Pendant cette période, son procureur est toujours le
secrétaire de l'église, Nicolas de Ronzière. C'est lui qui fait
 approuver les permutations des 8 août 1477, 29 mai,
 29 novembre 1480, 30 avril 1482, lui qui présente et fait
ratifier, les 4 février 1478 et 12 mai 1482, des acensements
faits à Rochetaillée, lui, enfin, qui reçoit signification de la
saisie opérée sur la maison de Savoie en suite de l'ordon-
nance capitulaire du 7 juillet 1479. Ce jour, le précenteur
avait exposé que l'état de la maison de Savoie exigeait des
réparations urgentes, et que G. de Challant, ou pour mieux
dire son procureur, n'en avaient exécuté aucune, malgré
leurs promesses et les injonctions qui leur en avaient été
faites, et alors qu'ils en percevaient le loyer. En suite de
cette déposition, le Chapitre avait ordonné que la maison
serait saisie et qu'il serait fait défense à G. de Challant de
s'en occuper d'aucune façon, et particulièrement d'en tou-
cher le loyer.
   C'est naturellement à Aoste qu'il faut se reporter pour
suivre G. de Challant.
   Vers 1479, il était devenu archidiacre du Chapitre de la
cathédrale, et les travaux de restauration de ce monument,
commencés depuis plusieurs années, durent sans doute lui
être un sujet de sérieuses préoccupations. Mais son œuvre
principale, à ce moment, fut la construction du château
d'Issogne. Issogne s'élève dans la vallée même de la Doire,
à un kilomètre au sud de Verres.
   Domaine primitif des évêques d'Aoste, cette seigneurie
avait été, le 21 juin 1399, l'objet d'un échange entre
Monseigneur Jacques Verrandin et Ebal de Challant le
jeune : aux termes de ce contrat, les seigneurs de Challant