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               DE NOTRE HISTOIRE MILITAIRE               223

vous exprimer ma reconnaissance pour l'empressement que
vous voulez bien mettre à me donner une nouvelle preuve
de ce puissant intérêt dont vous m'honorez depuis si long-
temps, qui a été l'origine de tous mes avantages militaires
et qui ne cessera d'être pour moi un noble sujet d'ému-
lation et d'orgueil. »
   Le 15 novembre J 845, Canrobert écrit à son protecteur :
« On m'a remis hier mon brevet de lieutenant-colonel; cette
nomination me cause une joie d'autant plus vive que je m'y
attendais moins. J'ai hâte, mon général, de vous parler de
mon bonheur, à vous qui, par votre puissante intervention
et votre inépuisable bienveillance, y avez tant contribué ;
daignez de nouveau agréer mon immense reconnaissance ;
puissé-je un jour être appelé à vous en offrir les preuves 1 »
Et le 8 août 1846 : «. J'ai reçu votre bonne lettre du
14 juillet dernier, et, en vérité, je ne sais comment vous
remercier de l'honneur et du plaisir que vous daignez me
faire.» Nommé colonel en 1847, il écrit aussitôt à Çastellane;
« En daignant me complimenter sur mon nouveau grade,
vous avez ajouté beaucoup à la joie que j'en éprouve.
Veuillez, je vous prie, agréer mes vifs remerciements et ma
profonde reconnaissance. Je n'oublierai jamais, mon
général, que vos bontés ont aplani pour moi les abords du
premier rang de la hiérarchie régimentaire, et, comme
militaire, il ne me reste plus qu'un vœu à former, celui
d'être appelé à l'honneur de servir sous vos ordres et d    @
pouvoir vous offrir les preuves de mon absolu et affectueux
dévouement. » Le 28 janvier 1850, Canrobert écrit encore
à Çastellane : « A la joie que me cause mon élévation au
grade de général de brigade, viennent se joindre l'honneur
et le plaisir de recevoir vos chaleureuses félicitations. Je
vous en remercie avec effusion, mon général; trop heureux,