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                    LE COLONEL COMBES                     33I

 avoir rappelé que le colonel du 47 e avait déjà à Feurs, son
pays natal, une statue due au ciseau du sculpteur Foyatier, il
disait : « Mais les admirateurs de l'héroïque colonel trouvent
« cet hommage insuffisant. Il se pourrait qu'une nouvelle
 « statue de Combes se dressât bientôt sur une place publique.
 « Cette fois ce serait à Constantine, à l'endroit même où il
 « tomba mortellement frappé, le 1^ octobre 1837. »
   « L'idée est donc lancée et elle fera son chemin, on ne
doit pas en douter. Sans doute il nous faut réunir, pour
édifier un monument de ce genre, une somme assez impor-
tante ; mais avec le temps, de l'activité et de la persévé-
rance nous y arriverons
   « Dans le courant d'octobre, à la rentrée des Chambres,
avec notre ami Morinaud,avec le maire et le Conseil muni-
cipal de Constantine, et tant de patriotes dont le concours
nous est par avance acquis,, nous nous organiserons défini-
tivement.
   « L'essentiel était pour le moment de saisir avec empres-
sement l'occasion que nous offrait si heureusement
M. Ernest Judet et d'indiquer sans tarder notre résolution.
Le reste viendra naturellement.
   « Et nous aurons ainsi travaillé à une bonne oeuvre, qui
fera honneur aux Constantinois et contribuera en même
temps à embellir leur enère cité.
                                « Alcide   TREILLE,
                         « sénateur de Constantine. »

   M. Treille que j'ai vu ainsi que M. Morinaud, le sympa-
thique député d'Algérie, ont confiance dans le résultat
prochain de leur entreprise patriotique. Cette idée géné-
reuse méritait d'ailleurs sa récompense. Elle la puise dan s
l'accomplissement de leurs désirs.