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288                GEORGES DE CHALLANT

   La preuve de noblesse de Georges de Challant fut singu-
lièrement abrégée par la production au Chapitre de Lyon
des preuves faites antérieurement par ses cousins Boniface
Alleman d'Uriage et Amédée de Talaru. Sans cette produc-
tion, il eût dû établir la généalogie de ses aïeux jusqu'à la
troisième génération ; plus tard on exigea même cette justi-
fication jusqu'à la quatrième génération. Il a paru intéres-
sant de reconstituer son arbre généalogique dans les limites
où les titres actuels le permettent.
   Il y aurait une très curieuse étude à faire sur les liens de
parenté ayant existé entre les divers membres de la maison
de Challant et les membres du Chapitre de Lyon. Nous
nous bornerons à constater qu'à chaque page de l'histoire
de ce Chapitre, on rencontre les noms des diverses alliances
portées aux notes ci-dessus : Genève, Maréchal, Roussillon,
Alleman, la Palud, Duin, Marchant, Montagny, Varax,
Corgenon, la Baume, Ryvoire, Talaru.
   Dans la vallée d'Aoste, le nom de Challant est conservé
par la vallée secondaire, le Val Challant, qui prend nais-
sance à Verres, et remonte jusqu'au Mont-Rose. Cette
vallée a été l'un des premiers apanages de l'illustre famille :
du château qui portait son nom il ne reste aujourd'hui
qu'une tour délabrée et quelques pans de murs. La com-
mune sur le territoire de laquelle il se trouve en a pris le
nom de Challant-Saint-Victor.
                                            J. BEYSSAC.