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	                   GEORGES DE CHALLANT                     28l
annuelle d'une ânée de froment, mesure de Lyon, et de
20 sols tournois, fut vendue à Pierre Turin, de la paroisse
de Collonges ; puis en février 1531, rachetée par le Cha-
pitre et revendue à Jean Rivoyre, de Saint-Andéol.
   Dans l'inventaire des anniversaires, dressé au xvn e siècle
par le secrétaire du Chapitre, Gazanchon, celui-ci indique
que les palettes de G. de Challant se livrent « depuis le
jour de la Pentecôte jusqu'au jour du Corps de Dieu » on
« dojine aux incorporés à matines                     6 deniers
à vêpres                                              6 deniers
aux simples à vêpres                                  10 sols »
   Le service de cette pension était fait alors par le comtal.
   Le désir de n'omettre, dans les notes qui précèdent,
aucune des indications fournies par les anciens titres, les a
nécessairement rendues un peu confuses.
   Si on cherche néanmoins à en dégager la physionomie
de G. de Challant, c'est une fort belle figure qui apparaît.
La note dominante est, avec une grande largeur de vues,
une extrême générosité. Pour lui tout est occasion de dépen-
ser avec libéralité les ressources de sa fortune, et les digni-
tés ecclésiastiques dont il est revêtu, et la position qu'il a
prise dans sa famille. Ne peut-on pas voir, jusque dans le
peu de soin qu'il apporte à assurer l'exécution de ses der-
nières volontés, un mépris de l'argent, un désintéresse-
ment bien rares. Par eux, il fut vraiment un disciple fidèle
du Divin Maître, réalisant dans sa vie l'enseignement
sublime du sermon sur la Montagne Beatipauperes spiritu.
               NOTES GÉNÉALOGIQUES
   De la similitude des armoiries des deux familles, la
plupart des historiens ont conclu que la maison de Challant
					
		