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274                 GEORGES DE CHALLANT

déclarant qu'à défaut par eux de le faire, il y sera pourvu
comme de raison. Cette injonction est enfin entendue et
on se met à l'œuvre sans tarder : Challant y apporte la
largesse avec laquelle il fait toutes choses.
   Il assiste aux chapitres des 24 et 26 août_ 1485 ; le 24 il
obtient dispense de se lever à'matines jusqu'à la Saint-Jean
prochaine. C'est Richardon qui le 22 septembre fait
approuver une permutation, mais lui-même est présent au
chapitre du 10 octobre. Ce jour, à sa demande et en consi-
dération des grandes et somptueuses réparations faites à la
maison de Savoie et de celles en cours d'exécution, on lui en
garantit l'absolue jouissance sa vie durant, l'autorisant même
à la donner ou remettre à un chanoine ou habitué de l'église.
   En i486, Challant assiste aux chapitres des 24 mai, 23
et 27 juin; à ce dernier, comme l'année précédente, il se fait
dispenser d'assister à matines. Mais il n'a pas à user de
cette autorisation ; une nouvelle poussée de peste chasse de
Lyon quiconque n'y est pas absolument retenu ; Challant
regagne la vallée d'Aoste, il restera six ans sans revenir.
   Comme pendant ses absences précédentes, il est repré-
senté au chapitre de Lyon par un procureur ; pendant
celle-ci c'est Pierre Richardon. Les actes auxquels il inter-
vient sont des permutations de revenus les 1 février, 23 et
30 août, 20 septembre i486, 11 mai, 3 juillet 1487,
13 juillet 1491, 17 décembre 1492, 22 et 25 juin 1493, des
acensements le 25 février 1489, t i mars 1490,13 avril
1492 (1) ; c'est encore un différend au sujet de la mansion


   (1) L'acertsement du 13 avril 1492 a pour objet un hermitage qui
est donné à Benoît Châtaignier, sous le servis de 6 deniers viennois
payables chaque année à la Saint-Martin d'hiver.
   Le procureur de G. de Challant avait passé, le 9 septembre i486,