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                      LE COLONEL COMBES                         247

    La maison où il naquit porte aujourd'hui le n° 26 de la
rue de l'Hôpital ; ses dépendances forment le pâté compris
entre les rues de l'Hôpital, de Roanne, Gambetta et des
Ecoles. Elle appartient à un membre de la famille du colonel :
M. Bruhin.
    Le père de Michel Combes fut soldat sous Louis XVI et
capitaine des volontaires du canton en 179-5. Il n'eut donc
pas le spectacle des atrocités commises par le représentant
Javogues, qui fit de la ville de Feurs, la ville complice de
ses crimes.' C'est, en effet, à Feurs que furent traînés les
prisonniers arrêtés à Saint-Etienne, Montbrison (alors
appelé Montbrisé), Sury-le-Comtal (dénommé Sury-k-
 Chaux),Saint-Just-sur-Loire et dans maints autres points du
 département. Javogues, trouvant que la guillotine était trop
lente pour satisfaire ses appétits sanguinaires, fit creuser
 des fossés à la place où se trouve aujourd'hui la chapelle
 expiatoire et commanda la fusillade en masse. A côté de
 Ces fossés, et avant même l'arrivée des prisonniers sur le
 lieu du supplice, il avait le soin de faire disposer de la chaux
 en petits tas, qui serait destinée à recouvrir les corps des
 malheureux. Or, c'était à ceux-là même qu'il faisait traîner
 la charrette contenant la chaux vjve qui devait consumer
 lentement leurs corps inertes après le supplice.
     Le père de Combes, étant reçu major, emmena ses deux
 fils aux grandes batailles du Consulat et de l'Empire. Michel
 accompagna l'empereur à l'île d'Elbe après ses premières
 défaites et revint avec lui pour les Cent jours. Il se battit


damment l'erreur de cette information. Il est nécessaire de dire pour
compléter nos détails que Ccmbes n'est pas le fils de « Benoît Combes
et de Marguerite Pacaud » mais de Sébastien Combes et de Marie
Jullien.