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  i86                  GEORGES DE CHALLANT

  G. de Challant y est porté comme devant 95 florins, 7 gros,
  9 deniers, tant pour le solde de l'année 1466 que pour
  l'année 1467. Toutefois, alors que les autres chanoines
  contrevenants doivent être poursuivis conformément aux
" statuts, on décide, en raison de certains accords, de sus-
  pendre pour lui les poursuites, jusqu'à la fin des foires de
  Lyon, après l'Epiphanie.
    Le 9 mars 1470, l'archidiacre annonce qu'il a reçu de
 lui 30 .ducats, valant 60 florins, à valoir sur ses hôtelleries,
 et, sur sa demande, on lui en donne quittance. En même
 temps, on indique à l'archidiacre l'emploi qui doit être
 fait de cette somme.
    Au chapitre de la veille s'était présenté Jean de Protières,
 le scolastique, chargé alors de la nourriture des douze clercs
 de l'église : il avait exposé qu'il lui était impossible de conti-
 nuer cet office, 'aux conditions où il l'avait fait jusqu'à ce
 jour, et alors surtout qu'il lui était dû de ce chef une certaine
 somme. Les chanoines, ne trouvant aucun autre prêtre qui
 consente à accepter cette charge, avaient été fort embarrassés
 de l'incident : pour éviter que les clercs ne se dispersent
 dans le cloître, et ne perdent leur temps, ils avaient arrêté
 que chacun des custodes en recueillerait trois dans sa
 maison, jusqu'à ce qu'on ait trouvé un nouvel hôte. La
 somme versée par G. de Challant arriva fort à propos pour
 les tirer d'embarras. Ils décidèrent qu'elle serait donnée à
 Jean de Protières, en déduction de ce qui lui était dû., mais,
 à la condition expresse, qu'il consentirait à recevoir à nou-
 veau les clercs.
   Du reste, G. de Challant n'était pas libéré par ce paie-

 à la niasse : dans ces deux dernières acceptons, on se servait indiffé-
 remment des deux expressions : paye ou réfusion.