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                     GUOKGKS DH CHALLANT                          I 77

cette production, on omet les autres questions. Interrogé
sur la mère de G. de Challant, le témoin répond qu'elle
était Agnès de la Palud, et que sa sœur, Jeanne de la Palud,
épouse de Mathieu de Talaru, avait été mère du feu prévôt
Amédée de Talaru. Sur la production de la preuve de ce
dernier, celle de Challant est déclarée suffisamment établie
du côté maternel ( i ) . On omet aussi les autres questions
habituelles sur sa personne et sa famille, attendu qu'il est
soufformier et porte depuis longtemps l'habit de l'église.
Le témoin termine sa déposition en déclarant à nouveau
qu'elle ne lui a été dictée ni par l'affection ni par la haine,
mais par le seul amour de la vérité.
   Successivement les trois autres témoins sont introduits,
et font des dépositions semblables sans y rien changer, ni
ajouter.
   Les témoins entendus, les seigneurs capitulants publient
leurs dépositions et déclarent que la preuve a été bien et
suffisamment établie conformément aux statuts et coutumes
de l'église. Ils assignent G. de Challant, en la personne de
Pierre Sorelle, son procureur, à se faire recevoir quand il le
voudra et qu'il lui sera possible.
   Huit jours après, le 23 décembre, il est fait requête au
chapitre par vénérables hommes seigneurs Georges de
Challant et Antoine d'Amanzé (2), leur noblesse ayant été
régulièrement prouvée, de les recevoir comme chanoines
de l'église. La requête est admise et on procède à la récep-
tion.


  (1) Voir la seconde partie des notes généalogiques qui suivent.
  (2) A. d'Amanzé avait été pourvu, le 13 août 1,) 54, du canonicat
vacant par le décès d'Hugonin de Propières, il avait fait sa preuve le
26 novembre.