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152 LOUIS-ANTOINE-HONORÉ BEUF 1756-1759, conseiller de ville en l'Assemblée des notables en 1769, échevin en 1773-74, e t P o u r ^a troisième fois recteur de la Charité en 1776. Jean-Louis, son fils, né sur la paroisse Saint-Nizier en 1757, trésorier de France en 1779, acquiert la seigneurie de Curis dont le nom est désormais lié au nom patrony- mique de sa famille (1). Il périt sur l'échaiaud révolution- naire, le 28 décembre 1793, laissant de son épouse Louise- Henriette Steinman, quatre enfants. L'aîné des deux fils, Louis-Antoine-Honoré, le maire de Curis (2), né à Lyon le 17 mars 1782, épousa en 1805, Antoinette-Albine Morand de Jouffrey, fille d'Antoine Morand de Jouffrey, ancien conseiller à la Cour d'appel, et petite-fille d'Antoine Morand, le célèbre architecte (3). Doué d'un caractère serviable et constamment attentif à promouvoir tout ce qui peut aider au bien de ses admi- nistrés, tel se révèle M. Beuf dans cette correspondance écrite avec franchise et simplicité. A son collègue de Charnay, il recommande —14 octobre 1817 — le sieur Rougé, instituteur primaire à Curis, qui (1) La seigneurie de Curis appartenait, dès le xui e siècle, aux d'Albon qui en faisaient hommage au Chapitre de Lyon. Elle passa, sur la fin du xvi e siècle à la branche des d'Albon de Galles, seigneurs de Saint-Marcel-d'Urfé, qui en rendirent hommage à l'Eglise de Lyon en 1636, et l'aliénèrent six ans plus tard à Nicolas de Neuville de Villeroy. En dernier lieu, cette terre était possédée par la famille de Lafond de Juis. (2) Curis-au-Mont-d'Or, canton de Neuville (Rhône). (3) Armes des Beuf de Curis : d'argent au pal de sitiople, chargé en abîme d'un rencontre de bœuf d'or, et en pointe d'une montagne ds quatre coupeattx d'argent, cantonné de quatre lours de gueules.