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           CHRONIQUE D'ARCHÉOLOGIE ET ^HISTOIRE                         87

VII. — Anatole de CHARMASSE, Jean-Louis Gouttes, èvêque constitu-
        tionnel du département de Saàne-et-Loire. Autun, Dejussieu,
         1890, in 8».

VIII. — Découverte, dans la montagne d'Ephèse, de la maison où la très
         sainte Vierge est morte et jouilles à faire pour découvrir aussi le
         tombeau d'où elle s'est élevée au ciel. Paris, chez l'auteur, 7,
         rue Berthollet, 1898, in-8°, XX-405 p. et grav.




   I. — Il existe à la bibliothèque de Lyon un manuscrit
qui présente un double intérêt, d'abord parce qu'il a trait
à l'histoire locale et en second lieu parce qu'il offre la
monographie d'une confrérie du moyen âge. Signalé er
analysé par M. F. Desvernay, le Livre des confrères de la
Trinité de Lyon vient d'être publié intégralement par
M. G. Guigue, lequel en a fait précéder l'édition d'une
magistrale introduction.
   Fort ancienne,puisqu'elle remonte au moins à 1300, la
confrérie de la Trinité appartient au genre, — qui sans être
absolument rare n'est point fréquent, — des confréries
politiques. A peine fondée, elle achète, en 1306, une
maison pour y tenir ses réunions. En 1422, elle comptait
150 membres, chiffre relativement faible mais qui peut
s'expliquer < soit par le malheur des temps, soit par les
              (
mesures prises contre les confréries », celle-ci étant devenue
exclusivement bourgeoise et visant sans doute à une
influence effective. Si l'association est peu nombreuse, elle
est riche, au point qu'elle fait élever dans l'église Saint-
Nizier une chapelle magnifique qui reste sa propriété;
qu'en 1503 elle construit un hôpital destiné aux confrères
et qu'en 1529 elle fonde le collège municipal parla cession
à la ville des bâtiments nécessaires. Et ce n'est point tout :