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60               EXTRAIT DES PROCES-VERBAUX

de l'église était déjà en reconstruction, Monseigneur de
Marquemont prend une ordonnance pour qu'elle soit ache-
vée dans trois mois.
    Dans le cimetière de Treffort, il y avait une chapelle sous
le vocable de Notre-Dame de Lorette. 11 y avait aussi une
chapelle de Sainte-Marie-Madeleine, où l'on enterrait les
pestiférés.
    Dans la paroisse de Saint-Jean-Baptiste de Jasseron, il y
avait un prieuré dépendant de l'abbaye de Saint-Claude,
dont le prieur nommait à la cure. Ce nom de Jasseron ne
rappelle-t-il pas le supplice du précurseur de Notre-
 Seigneur ? ( i ) .
    A Revonnas, il y avait quelques reliques qui étaient
 autrefois tenues dans un reliquaire d'argent qui furent
 dérobées pendant la guerre et restituées par une femme
 malade à l'extrémité. Sur la route de Revonnas à Journans,
 il y avait une chapelle de Notre-Dame-de-Piété toute ruinée
 et découverte et les portes ôtées où le curé de Revonnas
 allait dire vêpres la veille et une grand'messe les jours des
 fêtes de Notre-Dame. — Journans et Tossiat étaient deux
  paroisses voisines, la première sous le vocable de Saint-
 Valérien et la seconde de Saint-Marcel.
  Quoique Journans soit annexe de Revonnas et non de
Tossiat, il devait y avoir une tradition qui nous échappe,


   (i) A Marcbampt, dans le Beaujolais, se trouvait une chapelle de
Saint-Jean-Baptiste, au hameau de Sagné, dont le nom serait venu de
saigné à cause du supplice du martyr. Le hameau seul subsiste, la
chapelle ayant été détruite sous la Révolution, mais la dévotion y était
telle que le vocable a passé à l'église paroissiale où celui de la Sainte-
Vierge a été relégué au second plan. On y invoquait saint Jean-
Baptiste pour les pertes de sang.