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350            NOTICE SUR CHARLES DE BOURBON.
remplacement de Charles de Bornans, élu évéque de Saint-
Malo (1). L'année suivante et le 11 février (2), à 7 heures du
malin , Amédée de Talaru , archevêque de Lyon , rendit son
âme à Dieu dans le château de Pierre-Scise. Le Chapitre pri-
matial s'assembla le môme jour, et, afin d'éviter une trop lon-
gue vacance, il arrêta de faire citer à domicile les chanoines
absents pour procéder, le 13, à l'élection d'un archevêque;
mais ce jour-là on ne put s'entendre (3).
   Instruit de la mort d'Amédée, le roi se Gt mettre en posses-
sion des châteaux dépendant de l'archevêché pour les retenir
durant la vacance; mais le Chapitre administra provisoirement
la régale, confirma les officiers ou en élut de nouveaux. Il
raliha même l'élection de la prieure du monastère de Deu-
rieux. (4) ; toutefois son administration cessa le 19 février,
jour auquel les délégués de Jean Rolin (5), évêque d'Autun,


table qui est en tête du volume. Il y a une lacune de 8 pages dans l'endroit
où il devait se trouver.
    (1) La liste des comtes de Lyon nous offre un Pierre de Bourbon reçu
en 1151, lequel était fils d'Archaimbaud VI, sire de Bourbon et d'Agnès,
(ille d'Humbert, comte de Mauricnne et de Savoye.
    (2) Poullin de Lumina dit le 19 juillet 1443; mais cette date est celle du
testament d'Amédée.
    (3) Nous avons puisé dans un Mémoire inédit de feu M. Cochard, la
plupart des faits relatifs aux débats qui s'élevèrent entre les compétiteurs
du siège vacant.
    (4) Ce monastère était situé sur la paroisse de Chàtillon, au confluent de
l'Azergue et de la Brevenne ; il fut supprimé au commencement du 18 e siècle
et réuni à celui de l'Antiquaille.
   (5) Ce prélat sur lequel on peut consulter Chassencux, Coutume de Bour-
gogne, p. 1335 et suiv. de l'édition de 1616, était fils de Nicolas Rolin,
chancelier de Bourgogne, fameux par ses concussions. On lit dans le C/ievra-
eana I, 182, que Louis XI ayant appris que ce chancelier avait fondé un
bel hôpital à Beaune, ne put s'empêcher de dire qu'après avoir fait une in-
finité de pauvres, il était bien juste qu'il fondât un lieu pour les loger. Ce
mot nous rappelle que Thomas de Gadagne, riche banquier florentin, ayant