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FEDOR ET LOUISE ou DEVOIRS DE L'HOMME ENVERS LES ANIMAUX, PAR G. NIERITZ, Traduit pour la première fois de l'allemand PAR LEBERECHT LORÃEÃ. CHAPITRE I. ] ATTACHEMENT EXAGÉRÉ POUR LES ANIMAUX. — Apporte mon loulou, disait la conseillère Dankel à sa femme de chambre. — Prends avec plus de précaution cette pauvre bête ! tu lui feras mal. Laisse-le donc dans son panier ! Ce n'est pas sans peine que la jeune fille porta le chien ainsi que sa couche aux pieds de sa maîtresse qui continua ainsi : — Mon cher loulou, te voilà bien souffrant? Comme ta langue est chaude quand tu me lèches ! que tu es oppressé ! Quand viendra donc le professeur de l'école vétérinaire ? Pourvu qu'il ne m'expédie pas un de ses élèves qui soignera mal mon pauvre loulou. — Henry assure que le professeur arrivera à l'instant même, dit la servante.