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                         À L'A LUNE 1 .


           Depuis longtemps, la Nuit incline
           Et ses .parfums et son repos ;
           Viens du revers de la colline,
           Parais entre les bruns rameaux.
           Sans toi le bocage est trop sombre
           Viens, ton nocturne troubadour,
           Le rossignol, caché dans l'ombre,
           Module son hymne d'amour.

           Mais, à travers tes légers voiles,
           Mon œil, déjà, croit t'entrevoir :
           Ta beauté pâlit les étoiles,
           Tu me souris, vierge du soir !
  (lj Nous sommes heureux de pouvoir encore insérer dans la Revue
deux délicates poésies de Mme Saint-Jean. L'accueil fait à la première pièce
nous est un garant du •plaisir que nos lecteurs trouyeronl à lire celles-ci.
                                                             A. V.
  Avril 1855.                                                17