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232 tJN DÉJEUNER. Frédéric. Pourquoi, mon joli militaire, Ne veux-tu pas servir le roi? Hermann. Le servir ne peut que me plaire, Mais Lisbeth m'a promis sa foi. Frédéric. Eh bien? Hermann. Verneï dans sa famille Ne voudrait voir que des soldats. Frédéric. Pars. Hermann. Et si l'on donne la fille Avant mon retour des combats ? Hermann. Lisbeth. Frédéric. Son époux, je suis militaire. Mon" époux, il est militaire; 11 est trop joli militaire Elle d'abord et puis le roi ; A moi d'abord, ensuite au roi. Pour pouvoir échapper au roi. Oui, cet état saurait me plaire Oui, cet état saura lui plaire II faut terminer cette affaire, Si de Lisbeth j'avais la foi. Quand il m'aura donné sa foi. Elle d'abord; ensuite moi. Frédéric. Dès aujourd'hui je te mets dans la garde. Viens à Berlin parler au colonel. TRIO (à Lisbeth) Ton mariage me regarde. (à Hermann) Ne va pas manquer à l'appel. Hermann. Lisbeth. Ah ! voyez comme il nous regarde. Ah ! voyez comme il nous regarde. Devenir fou c'est bien cruel. J'en éprouve un effroi mortel. DUO Pauvre grand père, il est dans le délire. De nos voisins implorons le secours. Frédéric. Gentils enfants, que peuvent-ils se dire ? Ils se parlent de leurs amours.