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226                      UN DÉJEUNER.

rerai tout doucement. Je lui parlerai de vous et, quand il de-
mandera a vous voir, je vous appellerai. Vous entendez ?
                         Hermann.
   Oui, oui.
                          Lisbeth.
  Vous ne vous éloignerez pas ?
                         Hermann.
  N'ayez pas peur.
                          SCÈNE 111.
                        Lisbeth seule.
  Oh ! comme je tremble ! C'est singulier, cela. C'est tout
au plus si je pourrai parler. Voyons, courons vite à sa ren-
contre.
                          SCÈNE IV.
                      Lisbeth, Frédéric.
(Lisbeth lui saule au cou, l'embrasse, le caresse elle fait asseoir
                      devant la maison.)
                              Lisbeth.
   Que vous êtes bon, d'être venu ! Que vous avez chaud !
Asseyez-vous vite. Vous serez mieux ici que la-dedans. Mon
père est sorti, mais il ne tardera pas à revenir. Nous ne vous
attendions que plus tard. Comme il sera heureux de vous
voir! Et moi, donc ! oh! que je vous embrasse encore.
                             Frédéric.
   Ah ! ça ! elle est gentille, cette petite.
                             Lisbeth.
   Quand vous n'aurez plus aussi chaud, je vous apporterai
votre déjeûner; il est tout prêt.
                            Frédéric.
   Vraiment ?
                             Lisbeth.
   Je crois bien. Tout ce que vous préférez, du moins autant
que j'ai pu me rappeler. Et ma lettre? vous l'avez reçue?