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UN DÉJEUNER. 223 Hermano. Eh ! parbleu ! votre lîïle. Verner. Tu la préières a l'honneur d'être soldat ? Tu n'en es pas digne. Lisbeth. Hermann, Voisins. Allons, bon père, etc. Allons, voisin, etc. Verner, (s'en allant avec les voisins). Non, non, va-t-en, tu n'auras pas ma fille, etc. SCÈNE II. Lisbeth, Hermann. Hermann. Eh bien ! c'est tous les jours comme cela. Il me dit : fais- toi soldat, et je te donnerai Lisbeth. Je lui réponds : donnez- moi Lisbeth, et je me fais soldat. Il est entêté, je le suis aussi. Nous verrons qui aura le dernier. Lisbeth. C'est mon père qui cédera. Hermann. Vous croyez ? Lisbeth. J'en suis sûre. Hermann. Alors, vous ne le connaissez pas, votre père. Je n'ai ja- mais vu homme entier comme lui ; quand il a une idée dans la tête, il y tient ; on ne peut pas la lui arracher. De Vienne a Berlin, et entre ces deux villes les entêtés ne manquent pas, de Vienne à Berlin , en comptant le roi, on ne trouverait pas son pareil. Lisbeth. J'a| écrit une lettre qui lui fera bien baisser pavillon. Hermann. Au roi?