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                      PADL DE LA FORËST.                         77
vrage est suffisant et exact, la forme simple et naturelle, niais
pas de qualités saillantes
   L'exemplaire de la Méthode et celui du Traité que possède la
Bibliothèque publique de Lyon portent écrit au titre de ces
deux ouvrages qu'ils furent présentés à l'Académie par M. Ma-
thon de la Cour, le 2 septembre 1783. Nous ne trouvons pour-
tant pas le nom de l'abbé de La Forest parmi nos académiciens,
et l'année de sa mort nous est inconnue.
   Le digne abbé Courbon, qui mourut en 1824, avait été curé
de la paroisse de Sainte-Croix ; il est dit dans une Notice de
feu Nolhac sur ce vertueux prêtre : « Il tenait cette place de la
résignation que M. de La Forest, dont nos concitoyens âgés se
rappellent les talents et la piété, avait faite en sa faveur, et qui
avait dit en le nommant : J'ai cherché le plus digne. »
   L'église de Sainte-Croix avait deux, custodes-curés qui exer-
çaient aussi leurs fonctions dans la Primatiale. Dès l'année
 1742, au moins, l'abbé de La Forest occupait la charge de pre-
mier custode; il fut remplacé en 1783 par son second, l'abbé
François Desfrançois de Lolme, auquel on adjoignit Joseph
Courbon, docteur en théologie. Ces faits ne contredisent nulle-
ment la résignation dont parlait tout à l'heure la Notice du docte
Nolhac.
                                Feu F. Z. COLLOMBET.