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SUR LE DIOCÈSE DE LYON. 37 J'ignore comment fut résolue la difficulté relalive à -l'offi cial métropolitain auquel devait ressortir l'évêché de Saint- Claude ; car on ne voulut pas absolument laisser Saint-Amour et Coligny à l'archevêque de Lyon. Peut-être tut-elle levée en étendant le nouvel évêché sur la Bresse, et en le rattachant ainsi, soit à l'official épiscopal de Montluel, soit à l'officia! métropolitain de Pont-de-Vaux. Nous voyons, en effet, que l'évêché de Saint-Claude possédait dans Tarchiprôlré de Trefïbrl une enclave que ne justifiait nullement la disposi- tion des lieux , puisque celte enclave était en Bresse et non en Bourgogne. 11 est vrai qu'on laissa au diocèse de Lyon deux paroisses de celles qu'avait offert l'archevêque : Hau- tecour et Bohaz , situées au centre de l'arhiprêtré de Treffort, et rangées sans doute par erreur dans la liste de celles que le prélat offrait de relâcher. Peut-être, au contraire, leva-t-on la difficulté en dispensant l'archevêque de Lyon de tenir des officiaux métropolitains en Bresse et en Bourgogne, et en rattachant directement le nouveau diocèse à l'officialilé éta- blie dans le chef-lieu de la province. Les Almanachs de Lyon nous apprennent, en effet, qu'il n'y eut plus, à partir de celle époque, qu'une seule cour de ce genre, fixée dans la métropole. Quant à la question de la communauté des dames de Neu- ville , elle fut résolue à l'avantage de l'archevêque de Lyon ; mais peut-être cette concession lui coûfa-l-elle fort cher. On voit, en effet, dans une lettre de M. Bouhier, du 24 jan- vier 1739, qu'il exigeait, en échange de Neuville-les-Dames, Saint-Amour, Coligny et Villemoutiers. « Je lui céderois volontiers, dil-il à M de Raincourl, la nomination des places de Neuville, qui lui convient parfaitement; mais il ne faut s'en départir qu'à ce prix (de Saint-Amour, etc.). » La bulle constitutive de l'évêché de Saint-Claude, du 22 janvier 1742, porte que la maison régulière de Neuville-