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Sï)K LE DIOCÈSE 1>E LIT ON. 15 Nous avons en effet la preuve que le pagus Lugdunen&is ou diocèse de Lyon en avait dès les premières années du xe siècle, car on en voit paraître trois à la fois dans un acte de 911, inséré au cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon (1). Toute- fois je doute que tous les archiprêtrés, tels que nous les trouvons constitués au xme siècle, remontent au ix e . Je pen^e que plusieurs ne datent que du milieu du xe, parce qu'ils me semblent basés en général sur les divisions politi- ques de celte époque. Ainsi l'archiprêlré de Dombes paraît correspondre à la vicomte de Lyon; l'archiprêlré de Roanne au petit pagus ou comté de ce nom. S'il n'en est pas de même des autres, c'est probablement parce qu'ils ont subi des modifications depuis leur première création : il est très- probable, en effet, que l'archiprêlré de Monlbrison, ou plutôt de Forez , s'étendit primitivement, comme le pagm Forensis , sur tes archiprêtrés de Néronde et de Pommiers , qui doivent être d'une création postérieure. Quoi qu'il en soit, nous avons presque la certitude qu'ils existaient tous au xie siècle, car nous voyons mentionner le petit archiprêtré de Sandrans dès l'année 1080 (2) ; ceux de Chalamonl et de Bâgé en 1084 (3) ; celui de Treffort en 1187 (4) ; celui de Monlbrison ou de Feurs en 1198 (5) ; celui de Sainbel ou de Courzieux vers le même temps (6) ; (1) C'est le procès-verbal d'un plaid tenu par l'archevêque de Lyon An- stère dans l'abbaye de Saint-Oyan-de-Joux, autrement dit Saint-Claude. Il est bon de noter néanmoins que les cartulaires de Savigny et d'Ainay ne mentionnent pas d'archiprêtrés avant le XI e siècle. (Voyez l'Index generalis au mot archipresbyter.) On n'y nomme pas non plus un seul archiprêtré. (2) Guichenon, Hist. de Bresse, pr. p. 225. (3) Ibid. p. 91 et 92. (4) Ibid. p. 9. (5) Notice sur le théâtre antique du bourg de Moind, p. 22; Mémoires de la Société des Antiquaires de France, t. xix, p. 186. (6) Cartul. de Savigny et d'Ainay, p. xcvi, note, col. 1.