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                                 CHRONIQUE.                                 501
   En   1853 , id                                                      4,100
   En   1850 , à Marseille                                             5,889
   En   1851 ,    id                                                   6,716
   En   1852 ,    id                                                   2,801
   En   1853 ,    id                                                   5,34'i
   En   1853, à Rennes, environ                                        5,000
   La plupart de ces cavalcades , renouvelées du moyen âge, représentaient
 des faits historiques empruntés à la localité, des entrées de rois ou de rei-
nes , des marches triomphales. On n'aurait à Lyon que l'embarras du choix :
l'entrée de Charles VIII et d'Anne de Bretagne avec les carrousels et les
jeux du tupin ; le tournoi où Bayart fit ses premières armes ; le séjour de
François I e r avec les souvenirs de Louise Labé, de Clément Marot, de Clé-
mence de Bourges, de Jean du Peyrat, de Pernettc du Guillet, etc. La
première entrevue et le mariage d'Henri IV avec Marie de Médicis, au châ-
teau de la Mothe. Que de souvenirs à rappeler ! que de riches et beaux cos-
tumes à étaler.
    Ces cavalcades bien organisées, faites d'après un programme historique
adopté à l'avance, avec le concours de l'autorité et de l'armée , ont un
double résultat ; elles soulagent d'abord de pressantes misères , puis elles
enrichissent la ville et le commerce de détail par le grand concours de
curieux qu'elle attire dans la cité où elles ont lieu. Toutes ces considérations
doivent engager nos jeunes gens à faire cette année une nouvelle tentative ;
ils trouveront, nous en sommes sûr d'avance , des encouragements dans
l'autorité municipale et un concours empressé, auprès de MM. les officiers
de notre garnison.                                          LÉON BOITEL..



   Portrait de M. G... , par M. Trimolet. — M. Trimolet, l'auteur du beau
portrait de Mme G., si remarqué à la dernière Exposition de Lyon, a ré-
cemment terminé un portrait de M. G. , appelé à servir de pendant au
premier. Comme cette toile n'est pas destinée à la publicité du salon,
nous croyons devoir lui consacrer ici une mention spéciale. Nous ne sau-
rions, du reste, mieux en faire l'éloge qu'en disant que de tous points elle
est à la hauteur du tableau que connaissent déjà nos lecteurs. Sans doute ,
un portrait de femme offre à l'imagination de l'artiste par la coiffure, le
costume, les couleurs variées de l'ajustement, des ressources que ne sau-
rait offrir un portrait d'homme ; mais M. Trimolet semble rechercher les
difficultés pour se donner le plaisir d'en triompher. Un faire large et sou-
tenu , un sentiment fin et profond de la nature , enfin cette précieuse per-