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tk CRYPTE DE SA1NT--P0THIN. 437 bras en sont arrondis en culs-de-four, formant quatre absides et ayant d'une extrémité à l'autre, sept mètres 490 milli- mètres. La voûte en arête, fortement surbaissée, a trois mè- tres un centimètre d'élévation. L'autel, delà forme la plus simple et d'une haute ancienneté est en pierre brute ; elle a un mèlre 400 millimètres de large sur un mètre 390 mil- limètres d'épaisseur et un mètre 120 millimètres de hauteur, y compris une marche de 150 millimètres. Le dessus de l'au- tel est marqué de quatre croix grecques creusées grossière- ment. La pierre sacrée, carrée, de 420 millimètres, est marquée aussi de croix grecques, mais au nombre de cinq; elle est incrustée dans la grande pierre formant le dessus de l'autel. Du môme côlé, mais à la hauteur de un mètre 750 millimètres et en arrière, est appliqué contre le fond de l'abside et encastré par les angles le sarcophage en pierre brute où fut déposé, dit-on, le corps de saint Enne- mond, au VIF siècle. Le pavé de la crypte est en carreaux de terre moderne qui font le plus mauvais effet, ainsi que ceux de faïence dont on a revêtu le devant de l'autel, et qui sont absolument de la môme espèce que ceux de nos fourneaux modernes. Au milieu du pavé est la pierre sépulcrale de Nicolas Navarre, évoque de Gydonie, suflfraganl, vicaire-général de Lyon et chanoine de cette église, mort le 25 septembre 1753, à l'âge de soixante et dix ans. Celte pierre a un anneau de fer scellé au milieu, ce qui suppose au-dessous une excava- tion où est déposé le cercueil. En examinant attentivement cette crypte, on voit de suite que son caractère, qui rappelle tout à fait les édifices du IIIe ou IVe siècle, a dû être altéré grandement par sa re- construction au XVIe, quoiqu'on en ait exactement conservé le plan antique. Alléralion qui, du reste, a été complétée d'une manière déplorable, de nos jours, par une épaisse couche de i