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                            F.-Z. C0LL0MBET.                              355
sainte (1), mais le travail commencé sur les Œuvres n'a jamais
été achevé.
   En feuilletant les papiers de notre ami, nous y avons trouvé
touchant quelques-unes des productions que nous venons de
nommer, une charmante lettre de Silvio Pellico que les lecteurs
nous sauront gré de leur communiquer ;
   « Monsieur, e'est malgré moi que je suis bien coupable.
J'avais reçu, il y a quelques mois votre traduction des Hymnes,
Des occupations, des maladies chez moi, une longue maladie
de ma pauvre excellente mère que Dieu vient de m'ôter, m'ont
pris mon temps. Je voulais répondre à beaucoup de lettres, et à
la vôtre aussi, et je suis resté débiteur de réponse à quantité de
personnes. Je ne puis réparer ces fautes qu'en demandant ex-
cuse      Maintenant je vous remercie, Monsieur, de votre vie
de sainte Thérèse et des deux opuscules. Tout ce que vous faites
est bon, j'admire votre activité et votre zèle pour la religion.
Que Dieu soutienne vos forces et qu'il vous en récompense ! Je
suis bien aise que vous vous occupiez d'un ouvrage concernant la
Vierge Marie. Vous trouverez quelques faibles poésies de ma
plume sur cette vierge divine dans un des deux volumes que je
publie à présent. Ils vont paraître dans quelques jours, et je
vous prierai d'en agréer un exemplaire. Mes respects à votre
ami.
  Souvenez-vous de moi dans vos prières.
                                                    SILVIO PELLICO.
     Turin; 1 er de mai, 1837.
  Collombet fit effectivement imprimer, peu de temps après, l'ou-
vrage sur Marie dont parle ici l'écrivain italien ; il a pour titre :
Livre de Marie, Mère de Dieu, emprunté aux Pères de l'Église,

   (1) Il est intéressant de connaître le jugement que l'auteur a porté sur
ce livre. « Cette vie de sainte Thérèse, dit-il, a été écrite en quatre mois
d'un travail extrêmement assidu et pendant l'hiver. De tout ce que l'auteur
a écrit, c'est ce qu'il préfère, parce qu'il y a plus qu'ailleurs de ses senti-
ments intimes. »