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 758                      LA REVUE         LYONNAISE

    M. Jacquier pense, et nous sommes de son avis, qu'il est bon d'apprendre à
 traiter la même question par plusieurs procédés,• afin de donner de la souplesse
 à l'esprit et de se procurer les meilleurs moyens de vérification. Il donne de
 nombreux exemples de cette manière de faire, dans son exposé des solutions.
    Aucun problème n'est abordé sans être précédé de la démonstration des
formules nécessaires. Procédant par ordre, l'auteur traite successivement les
 questions de mouvement, d'hydrostatique, de chaleur, celles qui sont relatives
aux équivalents chimiques, à l'électricité, à l'acoustique et à l'optique. Chaque
principe susceptib'e d'être traduit par une formule est suivi d'une ou plusieurs
applications avec données numériques, préparées spécialement en vue du prin-
 cipe dont il s'agit, très souvent tirées de concours qui ont été donnés à Paris.
    Le nombre des recueils de problèmes à l'usage des candidats est considérable ;
mais les questions collectionnées dans les examens peuvent présenter des
lacunts. Il n'y a pas de lacunes dans le recueil de M. Jacquier et le lecteur qui
aura suivi attentivement les développements donnés dans le corps de l'ouvrage,
résoudra sans peine les cent-soixante et quelques questions proposées à la fin,
ainsi que toutes celles qu'il pourra trouver dans [le premier venu de tous les
recueils du même genre.
   Le livre de problèmes do M. Jacquier se recommande non seulement aux
jeunes gens qui travaillent en vue d'examens prochains, mais aussi à toute per-
sonne qui ayant quitté les bancs depuis un certain nombre d'années, voudrait
rajeunir ses connaissances acquises et se mettre au courant de l'enseignement
actuel.




                                         V
                    QUELQUES LIVRES NOUVEAUX


   Bienveillants lecteurs de la Revue, permettez-moi de vous présenter quatre
ouvrages intéressants, bien écrits, substantiels, qui viennent de paraître. On ne les
repoussera pas dans la pacotille immorale, niaise, vide de sens, appât destiné aux
gobe-mouches et aux licencieux, dans cet amas de brochures plus ou moins
illustrées, desquelles on peut dire :
           Sunt verba et voces prœtereaque       nihil.
   Non, ceux-ci nous présentent un intérêt réel comme histoire, comme études du
cœur humain, comme armes défensives et bien fourbies à l'encontre des halluci-
natiuns présentes.
   Je les ai lus, ce n'était pas une petite affaire, aussi je fais mes réserves pour
l'un deux ; il ne faut pas lire d'un Å“il entre les bribes d'une conversation futile
mais en repos, à l'abri des importuns, en faisant attention à chaque pensée comme
à chaque expression.
   Commençons le défilé, au premier rang, c'est LA COMEDIE SATYRIQUE au