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LA B K R N A i l D A - B U Y A l N D l R I -iS'J
(l
Y verran à -z-ieu clar on > ma reizon se fonde,
Que n'y a que tourmen & faschery u mondou,
Qu'en suity du tourmen dey suivre lo leisy,
Et qu'après vna peina on a quoque plaisy;
Tout ainsi qu'vn biau te m s'élève après la ploivy i 5
Ainsi trop de repou & leisy ennoye.
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Nous sont en grand regret < depuy que Carementran
>
Nous vou abandonna b\ ce que nous ren ma contant;
Per mey, se ie ne puy plus trouva de besogny,
le suy tout résolu d'alla en Catalogny, 20
Depuy que l'Espagnor y et si dégoûta,
Qu'Ã fauta d'avey Salsar Ioccata l'a quitta..
ACTH I
LA PIAILLE cuisinier entre
Dieu te gard, que fais-tu, capitainou la lailly
LA IAILLE r es p o n d
Et dont (4) diablou vin-tu, camarada la Pially
LA PIAILLE
le venou de roula per tous lo cabaret, 25
Cherchy de la besogny, mais los harent soret
Sont causa qu'es faudra enterra la lardoiry,
Et se cura le den à forcy de ben beire
Touta la careima icy.
(1) On adv, de lieu qui remonte au lat. uud'e et qui correspond au français oit.
(2) Nous sommes en grand regret... sont est une orthographe défectueuse; on eût dû
écrire sous lat. suimis.
(3) Vou est la troisième personne du singulier de l'ind. pre». du verbe lyonnais voley vouloir.
Il dérive du latin vidl.
(4) Dont correspond au français d'où : au lieu d'être formé sur le latin de ubi comme
celui-ci, il a été tiré d'un type de unde.
N O V E M R R E 1884. — T. VIII 31