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198                  LA   HKYUK     \.\ O N N A l S K

le temple de la Renaissance de l'Italie au dix-neuvième siècle. Huit
colonnes corinthiennes supportent un attique orné de médaillons
représentant les portraits en buste des grands hommes de l'Italie :
Michel-Ange, Raphaël, Galilée, Volta, etc. Entre les huit colonnes
s'ouvrent trois hautes portes qui donnent accès dans un vaste por-
che décoré de statues et de bustes. A-la frise sont peintes des armoi-
ries de villes d'Italie. Sur les deux murailles, à droite et à gauche,
se développe la carte politique de l'Italie en 1820 et en 1870. Du
porche on passe dans trois grandes salles parallèles, suivies de trois
autres plus petites. Ces six salles sont remplies de tout ce qui, de
près ou de loin, peut se rattacher à l'histoire politique, sociale et
économique de l'Italie entre ces deux dates : 1820, 1870. C'est tout
ce qu'on a pu recueillir des traces des efforts de tout un peuple pen-
dant un demi-siècle, à la conquête de l'indépendance et de la
liberté. Il y a là de tout : des tableaux, des statues, des bustes,
des estampes, des aquarelles, des dessins, des images coloriées,
des bronzes, des marbres, des fragments de lettres, des autogra-
phes, des cartes, des livres, des albums, des portraits, des affiches,
des proclamations, des condamnations à mort, des reliques fanées,
usées, des riens qui prennent là l'importance de documents histori-
ques. Les grands souvenirs de Charles-Albert, de Victor-Emma-
nuel II, du comte de Cavour, de Giuseppe Garibaldi planent sur
tous ces objets. Napoléon III n'est pas oublié. Les interventions
françaises de 1849 et de 1859 ne le sont pas non plus.




   En face du temple de la résurrection italienne, on admire une
reproduction exacte du temple de Vesta à Rome, précédant un
édifice bas, à l'aspect antique. L'un et l'autre ont été construits
aux frais de la ville de Rome pour son exposition particulière. Au
centre du temple de Vesta, sur un socle, on a placé la reproduc-
tion en plâtre peint d'une louve en bronze, d'un style archaïque,
entre les quatre pattes de laquelle un sculpteur du seizième siècle a
Placé les deux nourrissons divins, Romuluset Rémus. L'autre édi-
fice est bondé de plans de Rome; à toutes les époques de son his-