Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                        BALAZUC ET P O N S DE BALAZUC                                                  191

lègue au clerc qui portera la croix et à celui qui portera l'eau bénite à ses funérailles
dix deniers chacun (environ 40 francs). Il donne à chacun de ses neveux de Feugey-
rolles, d'Ayguedone, de Plano-Canipo, cinq sous chacun, autant aux nièces (environ
200 francs), à ses deux neveux de Balazuc vingt sous (800 francs), à ses deux enfants
naturels cent florins ' (8.000 francs environ). Il n'oublie pas sa domesticité et lui
distribue un gros (40 francs) et il institue pour légataire universelle, sa très chère
mère, dame Jehanne de Balazuc, seigneuresse de Balazuc.
   Quel est ce Pierre de Balazuc, vivant en 1504 dont les généalogies de la Rocque,
des Fonds du Languedoc, du père Anselme, ne font aucune mention? Etait ce un
frère d'Antoine vivant à la même époque.
   Mais quels sont alors ces deux neveux Claude et Charles de Balazuc, Antoine
n'ayant eu que deux fils Mathieu et Guillaume?
   Quel est encore ce Louis de Balazuc, de bonne mémoire, dans le tombeau duquel
il veut être enterré? Il n'est mentionné nulle part dans les généalogies. Etait-ce le
père du testateur?... Et la légataire universelle Jehanne, seigneuresse de Balazuc ?
C'est sans douta la femme d'Antoine.
   Mais comment le testateur ne parle-t-il pas de ses deux neveux, Mathieu et Guil-
laume et pourquoi mentionne-t-il deux inconnus !...
   Autant de lacunes sans doute dans la généalogie.
   Que sont devenues les trois familles alliées : les Feugeyrolles, les Ayguedone et
les Plano-Campo ?...
 1
   Le florin ou peut-être floretle valait vingt deniers tournois, soit environ quatre-vingts francs de notre
monnaie.



               L E T T R E DE HENRI III A J E A N Ier DE B A L A Z U C
   M. de Montréal, j'ai entendu de quelle affection depuis cette dernière rébellion
 faite par ceux de la nouvelle opinion contre mon autorité et le bien de mon
royaume, vous vous êtes vertueusement employé avec mes bons sujets catholi-
ques au recouvrement de portes de ville et plai r s que Iesdits de laNouvtlle opinion
avaient occupées dans mon pays du Vivarès qui est un témoignage si certain
de votre fidélité, que j'ai toute occasion de m'en assurer comme je fais, ayant
grand contentement du bon devoir que vous avait fait en cet endroit, lequel je
vous prie continuel' en toutes les occasions qui s'offriront selon qu'il vous sera
ordonné, par le S. de la Barge, mon lieutenant-général, audit païs, auquel je lui
commande en reprendre la charge, estimant ne la pouvoir remettre an mains
de personne qui soit plus dignement s'en acquitter que lui, pour la preuve qu'il
en a déjà fait quand il y a déjà été employé et ne me sauriez faire service plus
agréable que de vous joindre et entendre de toute affection avec lui, le reconnais-
sant et obéissant comme celui qui représente ma personne en. sa dite charge.
A tous, je prie Dieu qu'il vous ait, Monsieur de Montréal, en sa digne garde.
   Ecrit à Chenonceaux, le 16 e jour de mars 1577.
                                                                            HENR I.

  Une seconde lettre signée Henri et plus bas Neuville est du 3 mars 1580.
  Guillaume do Balazuc fut nommé maréchal de camp des armées du roi, par
un brevet daté de Castelnau le 26 janvier 1622, signé Louis, et plus bas Phélip-
peaus.