page suivante »
JEAN P I L L E H O T T E 581 PILLEHOTTE LA PAPE, seigneur de Messimieux, en Dombes, (Messimy) d'où un maître des requêtes au Parlement de Dombes, d'azur, à un lion passant de sable, la tête et le col de gueules ; au chef d'azur, chargé d'une aigle d'or, accompagnée de deux étoiles d'argent. D'azur, au chef d'azur1? à quoi pensait donc notre vieil histo- rien? Il y a profonde erreur ; le chef ne peut être de la couleur de l'écu. De son côté, Ménestrier blasonne ainsi : d'argent, au lion taure, parti de gueules et de sable; au chefd'ai.ur, chargé d'une aigle éployée d'argent,accostée de deux étoiles de même. Ghaussonnet, armorialiste de la ville, donne la représentation des armes de Jean Pillehotte, échevin de 1643 à 1644, sans les blasonner. L'écu est d'argent, le lion est passant de sable, taure de gueules ; l'aigle est d'or. On lit dans Brossette : Jean Pillehotte, sieur de la Pape, quatrième échevin, 1643. D'argent, au lion taure, party de gueules et de sable; au chef d'azur, chargé d'une aigle éployée d'argent, accostée de deux étoiles de même. Un manuscrit de la Bibliothèque de la ville de Lyon, fonds Coste, Armoiries de plusieurs prévôts des marchands, éche- vins, conseillers, trésoriers de France de la ville de Lyon, 1720, in-4, oblong, armes coloriées, nous donne : PILLEHOTTE, seigneur de la Pape, échevin en 1643 : d'argent, au lion passant taure parti de gueules et de sable : au chef d'azur, chargé d'une aigle esployée d'argent, accostée de deux étoiles de même. M. Monfalcon, dans son Histoire monumentale, tome V, p. 62, et M. Steyert, dans son Armoriai, donnent une nouvelle version que nous ne pouvons admettre : d'argent au lion de gueules (rampant ou passant?) taure de sable (ce qui contredit tous les écussons que nous avons vus), au chef d'azur, chargé d'une aigle (dont on ne dit pas le métal,, ce qui tourne la difficulté), entre deux étoiles d'argent, ce qui est Un langage peu héral- dique fort étonnant chez un spécialiste comme l'est M. Steyert. Nous aurions cependant bien voulu savoir, grâce à ces deux