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524                             LA R E V U E LYONNAISE



                                                         I
  P I É D E S T A L D ' U N E S T A T U E D ' U N F O N C T I O N N A I R E DE I. ' A S S 0 C I A T I 0 N
                                       DES         TROIS-GAULES


   Copie dessillée de M. GAYET, Président de la Société des Amis des arts, à Lyon.
   LYON. — Au musée : Bloc quadrangulairo sans ornements, fendu transversale-
ment en deux parties au tiers à peu près de sa hauteur et retaillé, à une époque
moderne, sur son côté gauche pour faire partie d'une corniche, dont les moulures
ont diminué d'un tiers environ sa face antérieure ; trouvé, au quartier des T e r -
reaux, dans l'épaisseur du mur ouest de la cave d'une maison en reconstruction
appartenant à M . Gayet, rue Lanterne, près l'angle nord-ouest de la rue Cons-
tantine. La pierre devait former primitivement, avec une base et une corniche
rapportées, le piédestal d'une statue. Elle a été donnée au Musée de la ville par
le propriétaire. — Hauteur 1 m. 50, largeur 0,75.

                                                     IO.SILV...
                                          bituRIGl            CVbo
                                        omn\B            HONORA
                                           apuD . SVOS
                                5                  /VNCTO
                                         judic\      .       ARCAe
                                             galliaR V M
                                             iii    PROVINc
                                                   g-ALLIAE

   Lettres de bonne forme; l'R de bituRIGl, à la deuxième ligne, réduite à un
faible reste de l'extrémité de sa branche inférieure, l'R d'HONORîôfMS,), à la
troisième, à sa hastc avec l'amorce supérieure de sa boucle, le D d'apttU, à la
quatrième, à sa partie courbe, l'I de judicl, à la sixième, à sa moitié supérieure,
le P de PROYINciae, à la huitième, à une partie de sa panse, le premier A de
£rALLIAE, à la dernière, à l'extrémité inférieure de son jambage du côté droit.
          ,io Silv[ino(?),  Bitu\rigi Cu[bo, omn]ib(us) honor[ib(us)-apu[d suos
[f]uncto, [judic\i arca[e Oallia]rum, [très] provinjciae G[alliae,
   «              ius Silvinus (?), de la cité des Bituriges Cubes, parvenu, dans sa
« patrie, à tous les honneurs municipaux, juge de la caisse des Gaules, les trois
« provinces de Gaule (ont élevé cette statue) ».
   La pierre ayant été retaillée pour l'usage dont il vient d'être parlé et peut-
être alors diminuée de chaque côté, il n'est plus possible d'avoir la mesure juste
de la longueur des lignes et de l'étendue des lacunes. En l'état actuel, l'espace
disponible est suffisant pour contenir, à la fin de la première ligne, le mot
Silvino, mais le serait à peine pour contenir le mot Siloano; il est insuffisant,
à la troisième, pour le mot abrégé honorib(us) même avec I et B liés ensemble.
Au commencement de la sixième, l'un comme l'autre des mois allectori et
inquisitori serait beaucoup trop long ; il ne reste de probabilité que pour judici.