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KELIBRÃGK 219
IV tv
T'assemblo mounta, sourrisento, Il te semble i'élever, souriante, ^-
D'ounzado en ounzado,à l'azur, de vague en vague, à l'azur, — vers
Vès uno Alhambra treluzento, une Alhambra éblouissante, —a tra-
vers les astres, en plein bonheur.
Per les lugras, en plen boun-ur.
v
E quand te creses trop en l'aire, Et quand tu te crois trop dans l'air
Que t'espertos, le cap virât, - que tu t'éveilles, avec, le vertige,
- à côté de ton front tu vois ta mère
Gosto l'tieu frount veses ta maire - admirer tout ton être.
Tene toun estre icmirat.
A. F.
AUGUSTE FOURÈS. Castelnaudary, 1884.
PETITES CHANSONS1
Quand je rêve encore à ton bon sourire, Als ik nog herdenk, hoe u\v lach my
Mon cœur se déchire, Is 't my vaak, als scheurde [beurde,
Pauvre chère enfant; In mijn boezem 't hert!
Je voudrais, quittant ma peine inféconde, Niets verlaug ik meer, dan-van smert
M'affranchir du monde, Aan den Dood te vragen [ontslagen,
Du monde étouffant. Om het eind der smert!
Mais Dieu ne veut pas qu'on donne à sa Toch verbiedtons God, dat men 't wree-
De fin plus prochaine [peine [dste tijden
Que le lendemain; Zich onttrekk', voor tyden
t j'ai résolu d'aimer ma souffrance, Slechts door Hem bepaald :
Dans une espérance Dus, door hoop gesterkt op een ver
De bonheur lointain Hoe mijn tranen vlieten, [genieten,
Moedig voortgedwaald !
i Nous nous promettions depuis longtemps de donner aux lecteurs de la Bévue un
spécimen de la poésie flamande. M. Pol de Mont, Téminent poète anversois dont il
a été précédemment parlé ici, nous adresse deux admirables traductions de poésies de
notre collaborateur M. Paul Mariéton (Souvenance). Nous pensons qu'elles sont Ã
leur place après les pièces provençales; les flamands ne sont-ils pas (au point de vue
purement littéraire) les lélibres de la Belgique?...