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216 LA R E V U E LYONNAlSK
Lis Aup, do sa raubo candido robe candide — vêtues, — et Juin,
dans, sa lumière limpide — et dorée.
Vestido, — L'œillet, sous sa robe de pour-
E Jun, dins soun lume courous pre, — se prélasse fièrement, — et
E tous. la pensée, sous son pur — azur.
— Toi le poète t'aime ainsi— dans
L'uhiet, sout sa raubo pourpalo, ta blancheur, — (avec) ton front
Se chalo, de fiancée tout étoile — de lait.
E la pensado sout soun pur
Azur.
Tu, lou pouèto t'amo lindo
Ansindo,
Toun front nouviau tout estela
De la.
Sias poulido sout l'escarlato, Vous êtes jolies sous l'éearlate,
ô fillettes! — Un ruban bleu vous
0 chato ! coiffe bien,— assurément. —Mais
Vous couifo bèn un riban blur. savez-vous ce que l'on admire,mes
Segur! belles, — dans la jeune fille et dans
la fleur? — Candeur!
Mai sabès-ti ço que l'on bèlo,
(L. nu BERLUC-PÉRUSSIS)
Mi bello,
Dins li jouvènto o dins li flour?
— Candour!
A, DE GAGNAUD.
Porchères (Basses-Alpes) 1881
PER SANTO-ESTELLO DE PARIS POCR LA SAINTE ESTELLE DE PARIS
M AN D A DIS-BRINDE TOSTE-ENVOI
f I
Sian li dévot dôu vièi soulèu : Nous sommes les dévots du vieux
soleil : — tout réjouis quand sa
Revoi quand soun fio nous pesssugo, flamme nous pique, — désorientés
Tout desnisa tre qu'es en fugo ; dès qu'il a disparu; — qu'il flamboie
Que dardaie niai, cantan lèu. de nouveau, et vite nous chantons.
L'aman, que n'en sian rababèu : Nous l'aimons, à en radoter : comme
des lézards, nous buvons ses rayons
En lesert beven si belugo, — et si quelque chose nous donne la
E se quicon nous embarlugo, berlue, — ce n'est pas son éclair
Es pas soun esclaire, -— es la nèu. c'est la neige.