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FEL1KRIGE 21f
Si louvidor, sa menudaio d'or, sa menue monnaie — dans
'es sentiers, — comme un parrain
I draio,
aux écoliers — ravis; — ou, bien
Coume un peirin is escoulan
plutôt, que c'est notre belle — étoile
Bêlant ; — qui luit dans un anneau — de
0, bèn plus lèu, qu'es nosto bello neige.
Estello
Que clarejo dins un anèu
De nèu.
Tèn de la flour, e tèn de l'astre. Elle tient de la fleur, et elle tient
de l'astre. — Les bergers lui de-
Li pastre mandent parfois des secrets — ex-
le demandon pièi de segret quis. — Ets'il advient qu'une gente
Escret. — fillette, — au lieu d'en faire un
E se de fes uno gèntouno bouquet,— de ses doigts — froisse,
Ghatouno, tout en/iévrée, le pâle pétale, —
Liogo de n'en faire un bouquet, ce n'est pas pour un mal qu'elle
le fait, — n'est-ce pas? — c'est
Si det
que la femme met en pièces, —
Chaplon, tout afebri, lou pale souvent — ce qu'elle affectionne
Pétale, dans son cœur— le plus. — Voyez:
Es pas pèr un niau que lou fai, elle la déchire, la torture — bien
Parai ? fort; — et pourtant, elle lui parle,
Es que la dono mete en poùto, et lui jette — des baisers!
De voùto,
Ço qu'afecionno dins soun pies
Lou mies:
Vesès : l'estrasso, la tridorso,
K forço !
E pamens ié parlo, — e iè trais
De bais!
0 flour sibilino, o flour masco, O fleur sybilline, ô fleur devine-
resse, — qui, à Pâques, — éclos au
qu'Ã Paseo
milieu des pleurs — d'Aurore, —
Espelisses dintre li plour
et qui meurs sous une larme — de
D'Aurour, femme, — bien plus ta petite perle
E mores souto uno lagremo m'agrée — dans les prairies, — que
De f'emo, la rose aux jardins plein d'orgueil
Bèn mai ta perleto m'agrado — des grands.— Tu me rappelles.
I prado ô mon élégante — fille des monta-
Que la roso is oit soubeiran gnes, — notre hiver vif et notre
Di grand. été — iubtil ; — les Alpes, de leur
Me retraises, o ma faroto
Gavoto,
Noste ivèr gai e noste estiéu
Sutiéu :