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458                   MËDArLLIEB LYONNAIS.

être ajoutés aux cinq publiés l'année dernière, plus
l'indication de quelques lacunes qu'on pourra combler
avec le temps Malgré celte trouvaille inespérée, nous
n'hésitons pas à dire que le jeton de 1749 ne doit pas
être le dernier, ce qui du reste est confirmé par l'article
3 d'une délibération du 14 mars 1750, où il est dit :
  " « Mondit sieur le trésorier (1) se charge pareillement
et à l'avenir de faire frapper les jetons d'argent du poids
ordonné et en quantité suffisante pour être distribués à
MM, les Directeurs, et en demeurera dépositaire afin
de savoir les temps où il deviendrait nécessaire de les
renouveler en cas d'insuffisance de ceux frappés, sauf à
 luy de remettre la quantité desdits jetons qu'il jugera
 nécessaires au sieur Legras, commis au secrétariat de la
 ville, tenant la plume à ladite Chambre sous M. Perrichon,
 secrétaire du commerce,pour être fournis à la distribution
 de chaque séance, desquels ledit sieur Legras sera tenu
 de rendre compte à mondit sieur le trésorier toutes fois
 et quantes.... », etc.
    Les Chambres de commerce furent frappées de pros-
 cription par une loi du 16 octobre 1791, mais on les
 créa à nouveau sous le consulai, comme nous le dirons
 dans ie paragraphe 111.
    Le manque de pièces pendant un laps de temps si
 considérable peut s'expliquer, selon nous, en ce sens
 que les jetons de la Chambre n'étant frappés qu'en ar-
 gent, puis distribués à un nombre restreint de membres
 dont les familles se sont en partie éteintes, sont devenus
 la propriété de gens qui n'ont considéré que la valeur

  (1) M, Torrent, ex-consul, alors trésorier Je la Chambre.