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                           CHRONIQUE LOCALE.                            288
collection se complétera bientôt, il faut l'espérer, de manière à
représenter tout ce que notre cité artistique compte de maîtres en
ce genre.
  — La Société de lecture a transporté sa. bibliothèque et ses salons
rue Neuve, 26, au premier. Ce changement sera des plus avantageux
à cet utile établissement.
  — Voici le nom des journaux on cours de publication dans le dépar-
tement du Rhône, au 1 e ' mars 3867 :
  Annales rie la Propagation delà Foi. — Annales des Sciences industrielles de Lyon-
— Annales du Suint-Sacrement. — Argus et Vert-Veit réunis. —Bulletin de la
Société Impériale d'Horticulture.— Gazette Médicale. —Journal de Médecine. —
Journal de medeeme vétérinaire. — Journal des Annonces du canton de l'Arbresle.
— Journal des lions-Exemples. — Journal de Yillefranche. — La Couronne de
Marie, annales du Saint-Rosaire — La Navette. — La Semaine religieuse. —
                                   >
La Vérité. — L'Echo de FourvUre. — L'Entracte Lyonnais. — Le journal du
Diable. — Le Moniteur de Lyon. — Le Moniteur Judiciaire. — Le Réveil. —- Petit
Courrier de la Semaine. — Petit Journal des Tribunaux. — Revue des Jardins et
des Champs. — Revue du Lyonnais.
   Ont cessé de paraître :
  La Pioche. — Le Pitre. — Caquet-Bon-Bec, — Le Sapeur.
   Le Moniteur des Soies, qui avait éprouvé une interruption du 5 janvier
au 1er mars, a reparu le 2. Les journaux politiques, à Lyon, sont,
depuis longues années : Le Courrier de Lyon, lé Salut Publie et le
Progrès.
   — Unde nos collaborateurs, M. Paul Saint-Olive, a publié dernière-
ment une satire, intitulée: Puissance de la Bêtise. Si son nom ne
figure pas sur la couverture, c'est le résultat malheureux de l'inatten-
tion de l'auteur et de l'imprimeur.
   — Le jeudi 28 février, a eu lieu, au Palais des Arts, la séance
publique de la Société d'Education. Honorée de la présence de
M. Chevreau, sénateur, de M. le comte de Palikao, de M. de La
Saussaye, recteur de l'Académie de Lyon, de magistrats, d'adminis-
trateurs et de dames nombreuses, la solennité a été intéressante.
M. Ducurtil, président, a lu le compte-rendu des travaux de la Société,
M. Vingtrinier des vers, et M. Million un rapport élégamment écrit, à
la suite duquel on a décerné un prix de 400 francs à M. Guernet, de
Rouen, auteur du meilleur mémoire sur ce sujet : « Les parents ne
sont-ils pas, le plus souvent, cause du peu de succès qu'obtiennent les
maîtres dans l'éducation des enfants?» Quarante-trois mémoires avaient
été présentés.
   — Le grand bal du 2 mars, à l'ITôtel-de-Ville, a été de la plus gra-
cieuse animation et de la plus exquise élégance. Décors et toilettes ont
été splendides. On aurait pu craindre, pour ces dernières, les reflets
éblouissants de la nouvelle ornementation ; mais le goût des invitées
avait tout prévu et tout a été sauvé. L'ensemble et les détails de la
soirée ont révélé d'ailleurs, de la part des maîtres de la maison, autant
d'attention et de vigilance que de bienveillance, d empressement et de
bonté.
    — Le Courrier de Lyon a donné, le lundi gras, son dîner annuel
dans les salons de Maderni. Le Conseil d'Administration, les rédacteurs
et quelques amis avaient été seuls invités, c'était une fête intime ;
mais ce qui lui a donné un caractère particulier et en conservera le
 souvenir ce sont les paroles éloquentes que M. Paul Sauzet a pro-
 noncées au dessert pour raconter la vie du journal, louer sa ligne de
 conduite pendant plus de trente années et glorifier surtout l'honnêteté
 et l'indépendance qui lui ont l'ail mettre la fidélité aux principes au-