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LETTRE. 173
dix mètres était un obstacle à ce qu'elle pût être placée
dans une autre salle.
Cette grande mosaïque, d'un superbe travail, et peut-
être la plus belle de toutes sous le rapport de l'art,
sera un des riches ornements de notre grande galerie.
Elle se compose de quarante-quatre médaillons variés,
et d'un tableau représentant l'ivresse de Bacchus.
Quant à la mosaïque du cirque, qui, sous le rapport
archéologique, est la plus précieuse et la plus importante,
elle a sa place marquée dans la salle des statues antiques,
au milieu de deux autres mosaïques fort remarquables.
C'est là où le public pourra bientôt la retrouver.
Si ce placement a éprouvé quelque^ retard, il ne faut
l'attribuer qu'aux dépenses excessives que nécessite le
maniement de ces monuments.
La mosaïque qui décore le vestibule de l'escalier du
palais des Facultés, rue de l'Impératrice, a été découverte
il y a deux ans dans le bâtiment des Chazaux, montée
Saint-Barthélémy ; elle est de quatrième ou cinquième
ordre.
Les travaux qui se font actuellement de l'autre côté de
la voie publique, vis-à -vis le bâtiment des Chazaux , ont
mis au jour les restes d'une maison gallo-romaine. Ces
restes consistent en quelques vestiges de murailles anti-
ques, et un fort beau pavé de briques en opus spicatum.
Les médailles (petit bronze) qui m'ont été apportées sont
de l'époque de Constantin I er .
Veuillez agréer l'expression de mes meilleurs
sentiments.
E.-C. MARTIN-DAUSSMNY.