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                   MÉDA1LL1EB LYONNAIS.                 461

   Le 12 septembre, MM. les Directeurs écrivent qu'ils
attendent le projet de devise; et le 26 décembre, la ré-
ponse est que la médaille « a été arrestée, mais qu'on est
encore en différend pour la légende. »
   Le 4 mai 1703, M. Anisson mande : « Je ne vous
dirai que deux mots sur votre médaille. On mettra d'un
costé la teste du roy avec la légende ordinane : Ludo-
vicus rnagnus; au revers la Ville de Lyon représentée par
une femme couronnée de tours qui reçoit des mains du
roy un caducée, symbole du commerce, ayant à ses pieds
une corne d'abondance et des ballots de marchandises
avec un écusson aux armes de cette ville avec la légende :
Augusta commerciorum tutela. » — Et le 28 du même
mois, le député annonce l'envoi, par le prochain ordi-
naire, du dessin de cette médaille.
   Le 10 juin suivant, MM. les directeurs répondent :
« Nous sommes très-satisfaits de la médaille qui a été ar-
rêtée pour notre Chambre; elle est très-naturelle et aussi
simple qu'il ie faut pour être excellente ; tout ce qui nous
embarrasse, c'est que nous avons peine à croire que le
graveur puisse exécuter tout le dessin de cette médaille
qui nous paraît extrêmement chargée ; vous pourrez en
ce cas supprimer la corne d'abondance et les ballots de
marchandises, parce que le commerce est suffisamment
désigné par la légende et que nous craignons que les
figures qui doivent entrer dans cette médaille ne soient
trop petites à cause de la quantité qu'il y en a, mais nous
n'avons qu'à nous laisser conduire et tout ira bien ; nous
vous prions seulement de les faire frapper incessamment
et de nous les envoyer avec les jetons. »
   Ces observations furent soumises à Messieurs de l'A-