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268 LES AMBLUARKTI.
Nous avons encore pu dessiner la pierre de Mayeuvre
maintenant brisée. Elle n'avait aucun signe de sculpture, ni
clefs, ni autre objet; elle reposait sur quatre autres blocs
irréguliers et constituait un véritable dolmen isolé de toute
roche dans un pays plat.
Le champ est traversé par un ancien chemin celtique con-
duisant d'Àmions, Mediolanum Segusiavorum, à Àmberta;
le chemin est bordé de tumulus dont celui de Montjard est
le plus considérable.
De plus, au sud-ouest de la petite plaine existe, encore
bien conservée, une enceinte carrée a angles arrondis avec
larges fossés et deux fosses en entonnoir sur le front méri-
dional; cette enceinte pouvait contenir «ne cohorte et surveil-
lait tous les passages du pied des montagnes; elle est de
construction romaine (poteries gallo-romaines), près de
Place-Bouthier.
ROUTES ET MONUMENTS DES AMBLUARETI.
Avant d'étudier Ses voies de communication des Âmblua-
reti, il est bon d'énumérer brièvement leurs montagnes et
leurs rivières.
La chaîne de la Madeleine, de la Pierre du Jour, au pic
de Jard et aux hauteurs de Montéguei, courait du sud au
nord. Les points principaux étaient le plateau de Tombérinos,
Beccajat, et le plateau de SaintJacques-des-Biefs, Jard la
Montagne, endroits où- l'on a trouvé des débris celtiques,
Cinq cors à Arfeuilles.
Les rivières étaient le Tessonant, l'Arçon, la Vosance
(une branche du Tessonant ou Tessonne porte même dans
les chartes le nom de rivière des Ambarets, comme nous le
verrons tout à l'heure) et le Barbenant.
Le territoire était traversé par deux voies encore recon-