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FAMILLES LYONNAISES, DE COMBLES. 241 fait autant, en sorte que la plaisanterie de M. de Combles a tourné au profit de l'humanité. Quant à lui, il paraît qu'il en sera quitte pour la peur. » Parlons maintenant des œuvres de M. de Combles. Deux seulement de ses productions ont été imprimées, les autres ne subsistent que dans la mémoire de ses contemporains, dont le nombre diminue chaque jour. En première ligne vient Caquire : Caquire, tragédie en cinq actes et en vers, par M. de Vessaire. — A Chio, de l'imprimerie d'Avalons, rue Basse-Brayc, 1780, aVec cette épigraphe : Quis talia fando Temperet à laerimis ? En tête, les pièces'suivantes : Epitre dédicatoirc. — Avant-propos. — Post-scriptum. — Avis de l'im- primeur. — Prospectus d'une table des matières. — Erratum. — Sujet historique. — Justification de M. de Vessaire. —Epitaphe de l'auteur. A la fin du volume, l'approbation ainsi conçue: J'ai lu avec avidité, par ordre du grand-maître des basses œuvres, la tragédie de Caquire, et je n'y ai rien trouvé qui ne soit conforme à la plus saine digestion. A Cuba, le 1 " janvier 1180, CDSSINET. 11 existe une édition d'une date antérieure et moins com- plète, car elle ne contient que la tragédie sans les pièces accessoires que nous venons de citer, et sans les remarques piquantes qui se trouvent à la fin de chaque acte. Quelques exemplaires rarissimes sont accompagnés d'une gravure indescriptible, représentant le tombeau de M. de Vessaire. M. de Vessaire c'est M. de Voltaire, et Caquire n'est autre que Zaïre. Cette parodie, de la plus audacieuse excentricité, eut un grand succès, et l'on ne peut nier, quand on a le cou- 46