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196 DOCUMENTS d'origine d'une famille du Forez , que certains auteurs contestent, notamment M. de La Tour-Varan (page 313 du volume Armoriai et Généalogie),D&ns le supplément des Ma- zures de l'abbaye ciel' Isle-Barhe-lès-Lyon, attribué a Le Labou- reur, il est parlé dans ces termes desJullien,qui ont donné des moines a cette abbaye; a l'article des maisons nobles,il est dit : « Jullien, maison de robe bien alliée mais de peu de durée, « par un sort commun et très-fréquent aux nouveaux no- « blés. » Ce que dit Le Laboureur, qui vivait au XVIIe siè- cle, doit être l'historique de nos Jullien, étant sans contredit. les plus considérables de ceux de ce nom de l'ancienne gé- néralité de Lyon ; mais il commet une erreur en les croyant éteints. Dans les Assemblées bailliagères du Forez en 1789, M. d'Assier dit que les Jullien de Villeneuve se rattachaient à la famille de Bourgogne, mais il commet la même erreur que dans le Mémorial de Bombes en attribuant François de Jullien, conseiller-secrétaire au parlement de Dombes en 1677, aux Jullien du Viviers, qui ne semblent pas être de la même maison que les nôtres. M. de Valous, dans son Rôle des familles nobles de la généralité de Lyon, cite le secré- taire du roi comme l'auteur noble de la maison des Jullien de Villeneuve; il exerça sa charge, d'après le même auteur, de 1677 a 1698. Nous sommes loin de contester la descen- dance de cette famille avec l'ancienne maison des Jullien, de Bourgogne, qui a donné deux conseillers en son parlement dans le XVIesiècle: Edme Julien, conseiller clerc en 1516 et laïque en 1537, et Etienne Julien , conseiller laïque en 1524. La différence d'armoiries ne signifie rien; on voit dans les plus grandes maisons (et surtout chez elles) des varian- tes encore plus considérables que celles des armes des Jul- lien, du Forez. Cinq familles notables ont porté ce nom, dans l'ancien gouvernement de Lyon.