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TOUJOURS L E S ARMOIRIES DE LYON Réponse de M. DEBOMBOURG à M. Louis REAL. A Monsieur Louis RÉAL. Je vous remercie, Monsieur, de vos observations cri- tiques sur ma lettre à M. Bonnet; relative aux armoiries de la ville, car elles me font connaître un défenseur de plus de la vérité héraldique. Si quelques idées ou opi- nions nous divisent, le fond reste pour nous le même, res- pect du vrai et correction du faux. Quant à moi, je ne laisserai jamais passer l'occasion de signaler l'erreur qu'on a commise en mettant au pont Tilsitt un champ d'azur pour un champ de gueules. Ce sera pour moi un delenda Carthago tant que correction ne sera pas faite. Cela dit, je réponds à votre critique. I. — Vous vous demandez, Monsieur, s'il est bien sûr que le lion lyonnais existât au XIe siècle. Hé! pourquoi pas? puisque vous le faites apparaître 39 ans avant J.-C. Ne connaissez-vous pas la chouette d'Athènes, le cro- codile de Nîmes, le sanglier gaulois; et si nos ancêtres sont allés à la croisade (ce serait impie de penser le con- traire à l'égard d'une ville aussi religieuse que Lyon), est-ce que ces croisés n'ont pu avoir le lion pour bannière? Je crois même qu'ils n'ont pas dû avoir d'autre enseigne. « Les trois lions , D'OR, selon Géliot, pour Lyon-Bour- « gogne ; DE SABLE, selon Ménestrier, pour le Lyonnais;