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                              RECTIFICATION

   Dans l'histoire de l'établissement des Jésuites de Saint-Joseph,
publiée par la Revue du Lyonnais du mois dernier, il] est dît que :
« cette maison, prise en location par l'administration dans les pre-
« rnières années de ce siècle, servit de prison jusque vers l'année 1832. »
Il y a là une erreur: en effet, bien avant le commencement du
XIX E siècle, les bâtiments de Saint-Joseph furent convertis en prison.
Des lettres patentes du roi, du 5 mars 1767, reconnaissant la nécessité
de reconstruire des prisons de Roanne, il fallut songer au transport
des prisonniers dans un autre local. Alors des lettres patentes du 5 avril
1772, ordonnèrent de réparer les prisons de Saint-Joseph, et d'autres
lettres, du 14 juilet 1773, prescrivirent le transport provisoire des
détenus de Roanne dans ce nouvel asile pénitentiaire, (voir ma notice
sur l'architecte Bugniet, Revue du Lyonnais, 2 e série, tome 27, p. 23).
   Le 9 septembre 1792, la populace ayant envahi le château de
Pierre-Scize, y massacra plusieurs officiers du régiment Royal-Pologne
et de là se porta dans les prisons de Roanne et de Saint-Joseph, où
plusieurs assassinats eurent lieu. Plus tard, après le 9 thermidor, les
passions réactionnaires ensanglantèrent de nouveau les prisons de la
ville, parmi lesquelles se trouva celle de Saint-Joseph. (A GTJILLON ,
Hist. de la révolut. h Lyon.)
                                                         P. S.-O.




                      CHRONIQUE LOCALE.

   Qui sera timbré ? qui ne le sera pas ? Naturellement personne ne
veut l'être, et la Revue du Lyonnais moins que tout autre ; on n'aime
pas à s'entendre dire : « Tiens, il a son coup de marteau, » et une
publication si savante serait peu flattée d'être traitée comme si elle
publiait Rocambole. Eloignez de-nous ce fléau, grand Dieu! sit ut est;
la Revue dit comme la blanche hermine de Florian :
                          Une tache me fait mourir;
Qu'elle reste donc pure et immaculée afin de vivre, quoique, suivant
le Courrier de Lyon, son existence importe peu au monde, puisqu'elle
ne s'occupe pas de politique. Merci du peu.
                Guenille, si l'on veut, ma guenille m'est chère.

  Elle ne pèse pas le destin des États, non, mais elle instruit le pré-
sent par les leçons du passé.
  Et souvent ces leçons valent bien un fromage.