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RUE BOURGELAT. 135 avec faculté de les vendre pour y bâtir des maisons et ouvrir trois rues (1). Le sieur Achard, architecte, auteur d'un projet pour la reconstruction de l'Ecole d'équitation, dressé à la demande du Consulat, réclama ses honoraires. Il lui fut accordé 720 livres par délibération du 8 avril 1772 (2). Nous arrivons à une époque où la protection du Con- sulat semble faire défaut à cette Ecole. Le 31 juillet 1781, il écrit à M. Joly de Fleury : « Le sieur Charpentier, écuyer tenant l'Académie de cette ville, demande la continuation d'un secours de 1,000 livré*s, qui lui a été précédemment accordé pour trois an- nées et qui a été acquitté par cette ville. » Jamais demande, Monseigneur, ne nous a paru plus extraordinaire. Les appointements de l'écuyer sont fixés par lettres-patentes de 1764 et par celles de 1772 à la somme de 1,000 livres, indépendamment du logement. A l'époque où le sieur Charpentier fut nommé à cette place, la ville employa 15,000 livres en réparations aux bâti- ments de l'Académie, en partie pour la commodité de l'écuyçr et augmenter ceux destinés aux pensionnaires. Malgré cela, il prétendit, en 1776, qu'il y avait dépensé une somme de son argent de 3,000 livres. Le directeur général des finances ordonna qu'elle lui serait payée à raison de 1,000 fr. par an et à titre d'indemnité. Sa de- mande d'aujourd'hui n'a donc aucun fondement. (3). » Le 24 octobre 1783, le prévôt des marchands écrivait à M. de Vergennes : « Le mémoire qui vous a été présenté par M. le prince de Lansberc, contient une demande qui nous a été faite (i) ' (2) BB, 340, Actes cons., f° 48. (3) A\, Correspondance?, 134, i° 56.