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128                     RUE BOURGELAT.

donation des immeubles ci-dessus à Jean-Pierre Sardes,
seigneur de Saint-Véran.
   Celui-ci entreprit de nouveaux bâtiments et crut élu-
der les réserves de l'acte de 1644, en se tenant à quelques
pieds de distance seulement du mur de clôture mitoyen
avec l'abbaye, prétendant que s'il lui était interdit de
planter dans son jardin, il ne lui était pas défendu d'y
bâtir, attendu que les servitudes doivent être restreintes
et non étendues. Les religieux firent signifier une oppo-
sition. Le procès se termina par une transaction du
28 avril 1717 (reçu Genévrier, notaire), où conformément
au rapport des experts, il fut stipulé que la hauteur des
nouveaux bâtiments ne dépasserait pas 28 pieds, et que
le sieur Saint-Véran constituerait au profit de l'abbaye
une rente foncière annuelle de 50 livres, racbetable au
capital de 1,000 livres.
   Nous arrivons à l'époque où l'Académie d'équitation
allait être transférée dans ce nouveau local et jeter son
plus grand lustre.
   Cet établissement avait jusqu'alors éprouvé bien des
vicissitudes, et avait été fermé plusieurs fois malgré, les
secours accordés par le Consulat pour le soutenir, tantôt
à cause de l'incapacité de ses directeurs, tantôt à cause
des grandes guerres de l'époque.
   C'est ce qui résulte des documents suivants :
   1675, 14 février. Le Consulat arrête qu'il sera payé
annuellement au sieur Forestier, écuyer, une subvention
de 2,000 livres, tant qu'il fera subsister l'Académie déjà
établie par son père, pour former les jeunes gentilshommes
et ceux qui voudraient faire profession des armes (1).
   Acte extra-j udiciaire signifié le 4 août 1682 au prévôt

  (1) BB, Actes cons.