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                            RUE BODRGELAT.              129

des marchands à la requête de Forestier, écuyer de la
grande écurie du roi, pour être payé des appointements
qu'on lui refusait. 23 novembre suivant, acte de désis-
tement passé devant Nérat, notaire au Cliâtelet , à
Paris (1).
   -1685,7 août. Rétablissement de l'école d'équitation, qui
avait été fermée faute de sujets capables de la diriger.
Nomination de Duplessis-Duvernet, écuyer de la grande
écurie du roi, à l'emploi de directeur avec un appointe-
r o n t de 1,000 livres (2).
    1687, 10 juillet. Révocation de la décision ci-dessus,
le directeur n'ayant point d'élèves et n'exerçant aucune
fonction dans l'Ecole (3).
    1688, 30 décembre. Le Consulat conâe la direction de
l'Ecole à Pavan de Floratis et lui accorde une pension de
2,000 livres payable de 6 en 6 mois, pour subvenir au
paiement des maisons, écuries, remises, manège compo-
sant cet établissement.
   1706. Délibération consulaire portant que le sieur de
Floratis est déchargé, sur sa demande, du soin et de l'en-
tretien de l'Académie, moyennant quoi sa pension de
2,000 livres sera réduite à 1,000 (4).
    Même année. On décide la fermeture temporaire de
l'école, qui n'avait pas reçu un seul élève depuis 2 ans, la
présente guerre engageant les gentilshommes à entrer
de bonne heure dans le service de Sa Majesté, sans leur
laisser le loisir de s'attacher aux exercices préliminaires
de la carrière militaire (5).

  (1)   Inventaire Chappe. t. XX.
  (2)   BB, 242, Actes cons.
  (3)   BB, 244, Actes cons.
  (4)   BB, 266 Actes cons.
  (5)    BB, 266, Actes cons.
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