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                           NÉCROLOGIE.                            77

   Etienne Rey fit un grand nombre de planches à l'eau forte
pour le grand ouvrage de M. Artaud.
   Quand il fut question d'amener à Lyon la statue équestre de
Louis XIV, Etienne Rey publia une très-belie lithographie inti-
tulée : Louis-le-Grand , statue équestre coulée en bronze par
Desjardins, inaugurée à Lyon en 1713 et renversée en 1792 j
Rey, d'après Gérard Àudvan, lsth. de Bvunet, in-4°. Les exem-
plaires sur papier de Chine sont recherchés.
    Quelque temps plus tard, il publia : Louis-le-Grand, statue
équestre coulée en bronze, à Paris, par F.-F. Lemot et inaugurée
à Lyon le 6 novembre 1825; dessiné parE. Rey, 1825, Iith. de
Brunet, grand in-fol. Une autre édition parut in-8.
    Non content de créer, Etienne Rey voulut enseigner: on a de
lui : Ex-posé succinct d'une méthode analytique, mnémonique et
synthétique pour l'enseignement du dessin. Paris, Hachette,
 1834, in-8° 34 pag. ; Dissertation sur la peinture encaustique,
Lyon, Barret, 1840, in-8°, 25 pages, et sa collaboration dans la
 Relation du voyage fait en 1843-44 en ûrèce et dans le Levant,
par A.-M. Chenavard, architecte, Etienne Rey, peintre etDalga-
bio, architecte. Lyon, Léon Boitel, 1846, in-8°.
    La Bévue lui doit une étude sur Butavand, graveur. Ce travail,
 qui parut dans le numéro de mai 1853, fut tiré à part et offert
 aux amis de l'auteur. Il révèle des connaissances sérieuses et le
 style d'un écrivain.
    Assidu aux séances de l'Académie, Etienne Rey ne recherchait
 cependant ni les louanges, ni l'éclat. Petit de taille, mince, forte-
 ment ravagé par la petite vérole, il glissait dans la foule et ne
 craignait pas de passer inaperçu. A la rencontre d'un ami, sa
 figure mobile s'illuminait, son Å“il brillait, son premier mouve-
 ment trahissait la sympathie de son âme, et l'on sentait le cœur
 au simple mouvement de sa main.
    Etienne Rey s'est éteint le 12 janvier après une courte maladie.
 Le 14, un cortège nombreux parti de son domicile, cours Mo-
 rand, 16, l'a suivi au temple protestant et de là au cimetière de
  Loyasse, où se donnent rendez-vous avec une effrayante rapidité
  tous ceux qui faisaient l'orgueil de Lyon.              A. V.