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DE LA BUE SAINTE-HÉLÈNE S7 « possession, le jour d'hier, ainsi que contre les fenêtres « des classes. » Ces divers faits sembleraient prouver que, dans un certain nombre de familles, on voyait avec peine l'éloignement des Jésuites. (Tabl. ehron,, alm. 1832. -• Morel de Voléine. Chron. lyonn. Revue duLyonn. iv, 423. 2e série). En présence de ces difficultés, le consulat, par sa délibération du 1 er octobre 1762, s'adressa aux Pères de l'Oratoire, qui prirent possession du Grand-Collège le 4 juillet 1763. Il passa aussi un accord avec les mission- naires de Saint-Joseph, pour la tenue du Petit-Collège ; mais il ne paraît pas qu'il y fût donné suite (1), ce que l'on pourrait attribuer à certains doutes sur la capacité des prêtres missionnaires. On trouve, en effet, dans le compte-rendu de M. de L'Averdy le passage suivant: « La congrégation de Saint-Joseph a sept maisons: tout « son but est l'instruction des jeunes gens de la cam- « pagne, et elle n'a établi de petits collèges, ou pen- te sionnats, que dans la vue d'y former des sujets propres « à recruter la congrégation, ayant toujours négligé la « littérature, la philosophie et les mathématiques. » La remise du Grand-Collège aux Oratoriens ne se fit pas sans opposition, et l'on peut à ce sujet consulter une brochure (70 pp. petit format), imprimée en 1763, et dont le titre seul démontre l'importance: « Représentations de la Cour des monnaies, Séné- « chaussée et Présidial de Lyon, présentées, à M. le « chancelier, et envoyées au parlement, au sujet des (1) Si l'on consulte les almanachs de Lyon postérieurs à cetle délibé- ration consulaire, ou voit que !e personnel du Pelit-Collége se compose d'ecclésiastiques séculiers el de laïques.