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40                LA MAISON DE RETRAITES

du terrain et les frais de construction. A l'angle des rues
d'Auvergne et de Sainte-Hélène, une chapelle affectée à
cette congrégation avait été décorée de belles boiseries
sculptées et en partie dorées. On y voyait plusieurs
tableaux de Sarrabat, et celui du maître-autel, quoique
d'une main inconnue, était remarquable. (Rapport de
L'Averdy. — Alm. de 1750. —Cochard. Descrip. de
Lyon. — Clapasson, id.).
    L'église officielle des Jésuites, sous le vocable de Saint-
Joseph, occupait l'emplacement actuel du prolongement
de la rue Saint-Joseph, qui alors n'était ouverte que jus-
qu'à celle de Sainte-Hélène, comme on peut le voir sur
le plan de Lyon de 1740. Cette église fut bâtie au moyen
des libéralités de François Clapisson, président des tréso-
 riers de France, et de Marguerite d'Ullins, son épouse,
 vers l'an 1620. Le roi Louis XIII, le cardinal de Riche-
 lieu, Horace et Jacques Gardon frères, contribuèrent
 par leurs dons à son accroissement et à son embellis-
 sement. Le tableau du grand autel était l'œuvre d'un
 élève de Mutien. On attribuait à Palme-le-Vieux un
 ecce homo placé à côté de la chapelle de-Saint-François-
 Xavier, et dans celle de vis-à-vis se trouvait un tableau
 peint par François Leblanc. Le petit autel, dédié au cœur
 de Jésus, avait été construit sur les dessins de Ferdinand
 Delamonce (Alm. de 1750.— Descript. de Lyon, 1741).

                             IV.
   L'église de Saint-Joseph était contiguë au vaste bâti-
ment qui sert de motif à ce travail, et qui se compose de
cinq étages, plus d'un rez-de-chaussée élevé, auquel on
parvient au moyen de plusieurs marches. Son existence