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22 ARMOIRIES. sion des fleurs de lis brutalement expulsées par la Révolution, mais qu'on veut mettre à la porte avec un semblant de politesse. Pour cela Leymarie imagina des armoiries à une époque où elles n'étaient pas en usage, du moins dans les conditions qui constituèrent l'art héral- dique après les croisades, à une époque où les armoiries étaient l'apanage exclusif des seigneurs et nobles, où les villes n'en pouvaient pas avo'r. Sitôt que les villes furent communes, c'est-à -dire sui ge- neris et non vassales d'un souverain ou d'un seigneur particulier, elles prirent des armes et les fleurs de lis apparaissent aussitôt. Ii est superflu de répéter encore les diverses considérations histori- ques et archéologiques qui établissent ce fait et que M. Debombourg n'infirme par aucune découverte postérieure. Voici la liste des articles publiés à diverses époques par la Revue du Lyonnais : 1" Tome XI 4855. Des armoiries de la ville de Lyon (MOREL DE VOLEINE). Lettre de M. Auguste Bernard à ce sujet. $' Tome XX, 1860. Essai d'une monographie des armoiries de la ville de Lyon (CHARVET) . S" Tome XXI, 1860. Notes à propos de l'article sur les armoiries de Lyon (M. DE V.). Lettre à M. Morelde Voleine au sujet des armoiries de Lyon (CHARVET) . Encore un mot au sujet des armes de Lyon (CHARVET). 4" Tome I", 3e série, 1866. À propos des armoiries de la ville de Lyon (MARTIN-DAUSSIGNY). Tome II, S'série, 1866. Encore une lettre au sujet des armoiries de Lyon (MOREL DE V.). Nous renvoyons à ces travaux les lecteurs de la Revue et M. Bonnet, s'il désire être fixé à cet égard. MOREL DE VOLEINE.